Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 59

  • Abrogation de la réforme des retraites : des leçons pour la suite...

    Comme on pouvait le craindre, le 28 novembre, l’abrogation de la réforme des retraites à l’occasion de la « niche parlementaire » de LFI n’a pas eu lieu.

    La pantalonnade orchestrée par les partis au gouvernement (macronistes, droite et centre) qui avaient déposé plus de 900 amendements a empêché le vote dans les délais impartis.

    Lire la suite

  • Refusons la répression de la solidarité avec la Palestine !!!

    Urgence Palestine a organisé, le 18 octobre à Aubervilliers (93) un meeting contre la répression et en soutien à tou·tes les défenseur·es des droits humains mobilisé·es contre le génocide à Gaza. Le NPA-A était invité à s’exprimer à ce meeting.

    Nous sommes à plus de 400 jours de génocide à Gaza. L’ONU considère que 70 % des infrastructures civiles (hôpitaux, écoles, etc.) sont détruites ou gravement endommagées. Cela représente 17 milliards d’euros partis en fumée sous les bombes, selon une enquête de la Banque mondiale, soit 97 % du PIB de l’ensemble des territoires palestiniens occupés. L’ONU constate que 9 gazaoui·es sur 10 ont été déplacé·es, y compris plusieurs fois (jusqu’à 10 fois) et que 89 % du territoire est placé sous ordre d’évacuation par l’armée israélienne. Le ministère de la Santé de Gaza a recensé plus de 42 000 mort·es et près de 100 000 blessé·es. Tout le monde s’accorde sur le fait que ces chiffres sont largement sous-estimés. Pour nous empêcher de documenter le génocide en cours, le Parlement israélien a voté, le 28 octobre, l’interdiction des activités de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) sur l’ensemble de son territoire (y compris la Cisjordanie et Jérusalem-Est). Et, comme si cela n’était pas suffisant, l’armée israélienne étend sa guerre au Liban et en Iran, avec une logique coloniale implacable. Et nous comptons nos morts dans tout le Moyen-Orient.

    Faire front tou·tes ensemble

    Refuser de voir ce que fait l’État d’Israël est un crime d’inhumanité. Contre cela, nous devons faire front commun pour exprimer notre soutien à la Palestine, partout où nous sommes : dans les collectifs, les syndicats, les partis, les associations, les lieux de travail et d’études et dans la rue. Nous devons faire pression pour que le génocide cesse. Les manifestations de soutien à la Palestine redonnent espoir à tou·tes les résistant·es. 

    Dans ce cadre nous ne devons laisser personne sur le côté. Sinon, on se fera arrêter un par un. Malgré nos possibles désaccords tactiques ou d’analyse au sein du mouvement de solidarité avec la Palestine, nous pensons que la lutte contre le génocide en Palestine et la lutte contre le fascisme en France, sont les deux faces d’une même pièce, à savoir la lutte contre un système qui nous écrase et nous opprime, avec en première ligne les Arabes et les musulman·es, là-bas et ici, dans les quartiers populaires notamment, où les violences policières sont quotidiennes.

     

    Une répression d’État

    Ces dernières semaines le mouvement de soutien à la Palestine est particulièrement touché par la répression : Imaane Maarifi, Yanis Arab, Elias d’Imzalène, pour ne citer que les cas les plus récents. Cette répression s’abat sur tout le mouvement ouvrier, à commencer par les syndicalistes, dès qu’on s’oppose à la politique du gouvernement. Le NPA-A a été parmi les premiers à avoir été poursuivi pour « apologie du terrorisme » l’hiver dernier. Il s’agit de faire taire toute forme de solidarité car la France se compte parmi les alliés les plus étroits de l’État d’Israël. Macron veut maintenir les liens économiques et financiers du patronat français en Israël, à commencer par la BNP, Carrefour ou encore AXA, en dépit de toute humanité. Le 5 octobre dernier, Macron s’est déclaré « en faveur de l’arrêt des livraisons d’armes à Israël pour la guerre à Gaza », mais ce n’est pas par humanisme, c’est uniquement parce qu’il défend les intérêts capitalistes français au Liban. Les revirements de Macron sont surtout la preuve que le sens du vent a changé.

    En dernière instance, si l’appareil d’État nous tape dessus aussi fort, c’est la preuve que nos manifestations, actions et rassemblements fonctionnent et font peur. C’est la preuve que nous avons raison de continuer sur cette voie pour une Palestine libre ! 

    Neva Laprevisti

  • Cannes : Palestine, rassemblement...

    COLLECTIF CANNOIS POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE ENTRE ISRAELIENS ET PALESTINIENS.

    Un cessez-le-feu provisoire et fragile vient d’être mis en place au Liban sous la pression des USA et de la France, après que l’armée de Netanyhaou au prétexte de détruire le Hezbollah, ait bombardé de manière intensive des dizaines d’objectifs civils semant la mort et la désolation dans un Liban déjà complètement meurtri.
    Ce cessez-le-feu permet à l’armée de Netanyhaou de se concentrer sur ce qu’il reste encore debout à Gaza ; avec pour objectif, à terme, d’annexer purement et simplement le territoire palestinien en le vidant de ses occupants morts ou vifs ; ce qui ne saurait tarder si la communauté internationale continue de laisser faire.
    La France, pays de droits de l’Homme, n’est vraiment pas à la hauteur.
    Elle l’est encore moins quand elle parle de l’éventuelle mise en œuvre de l’arrêté de la CPI à l’encontre de Netanyhaou et de Yoav Gallant.
    Arguant d’une fallacieuse immunité, qu’elle n’a pas reconnue (à juste titre) à Poutine, la France s’apprête à fragiliser le droit international quand beaucoup trop de pays le piétinent.

    Samedi 7 décembre à 11 heures, le collectif vous appelle à un rassemblement pour exiger un cessez-le-feu immédiat à Gaza, la libération sans délai des otages israéliens, des prisonniers politiques palestiniens et la mise en œuvre de négociations en vue d’une solution à deux états conformément aux résolutions de l’ONU.

    ATTENTION L’HORAIRE A CHANGE CE N’EST PLUS À 10 HEURES MAIS À 11 HEURES...

  • Imprimez comme vous militez…

    En 1976, la Ligue communiste révolutionnaire fonde l’imprimerie Rotographie à Montreuil. Pour produire « Rouge », son quotidien, mais aussi pour doter le mouvement ouvrier d’un outil utile aux luttes.

    Parmi les camarades qui se lancent dans l’aventure, il n’y a pas unE seulE imprimeur de profession, mais qu’importe. Cela s’apprend.

    Imprimer en toute indépendance

    Il s’agit avant toute chose de faire tourner les machines. De la composition à la photogravure, de l’impression au façonnage, il faut se former à tout. Même les travaux d’aménagement et d’entretien du bâtiment reposent sur les ­travailleurEs de l’imprimerie.

    C’est un maigre prix à payer pour une précieuse indépendance. Dans un contexte où les imprimeurs sont responsables pénalement de ce qu’ils impriment, alors que la Ligue a déjà été interdite à deux reprises par le passé, imprimer soi-même, c’est la garantie de pouvoir imprimer ce qu’on veut. Le journal d’un parti révolutionnaire, son matériel électoral lorsque la Ligue, puis le NPA, présentent des candidats aux présidentielles, ou encore les publications de camarades à l’étranger, censurés dans leur pays d’origine.

    Un espace autogéré 

    À l’imprimerie, il n’y a ni chef ni patron. Travailler à Roto, c’est faire l’apprentissage d’une gestion démocratique de son lieu de travail, avec ses joies et ses peines, ses limites et ses échecs. Mais toujours avec enthousiasme et conviction !

    Dans la tradition des conseils ouvriers, on tient des réunions d’atelier pour discuter des conditions de travail, des horaires, des cadences et des salaires. Pendant une période, on édite même un journal interne, à destination des travailleurEs de l’imprimerie, où les différents ateliers s’expriment et débattent.

    Mais l’autogestion, pour Roto, c’est aussi la diffusion de son propre modèle et l’aide à la création d’autres imprimeries, comme cela a été fait en Kanaky dans les années 1980.

    L’imprimerie de toutes les luttes

    Dès la fondation de Rotographie, la LCR choisit d’ouvrir son imprimerie aux autres organisations du mouvement social. Il ne fait pas sens de la garder pour soi ! Une volonté qui s’affiche jusqu’en manifestation, quand les travailleurEs de Roto — jusqu’à une trentaine au total — défilent derrière une banderole « Rotographie : l’imprimerie au service du mouvement ouvrier »

    Cette volonté d’ouverture au monde militant n’a pas pris une ride. Aujourd’hui, Rotographie imprime l’intégralité du matériel du NPA, certes, mais aussi d’autres organisations politiques d’extrême gauche, ainsi que celui de sections syndicales, de collectifs féministes, écologistes, antifascistes ou de solidarité internationale et même de clubs de foot militants.

    Près de 50 ans après sa fondation, Rotographie continue d’être l’imprimerie de tous les combats… tant qu’il le faudra ! C’est que nous souhaitons continuer à faire vivre en achetant le bâtiment de Montreuil. Faites un don !

    Les camarades de l’imprimerie

    FAIRE UN DON ICI

    https://don.npa-lanticap…

  • Réunir nos comités pour mieux débattre...

    Les 7 et 8 décembre aura lieu à Paris, la Rencontre nationale des comités (RNC) 2024. Pendant deux jours des déléguéEs représentant tous les comités du NPA vont échanger sur leurs expériences politiques et les questions qui les animent. 

    Moment démocratique privilégié de l’organisation, cette année la RNC est pensée comme une rampe de lancement du congrès du NPA qui se tiendra, lui, en avril 2025. Les travaux de la RNC serviront en effet de base aux premières discussions préparatoires du congrès.

    Jetons un œil, non exhaustif, au programme

    Le samedi débute par une discussion sur nos relations avec la IVe Internationale. Quel rapport plus structuré entretenir avec la « IV » ? Et pourquoi ? Comment faire en sorte que les débats internationaux soient mieux intégrés aux nôtres ? Notamment les discussions sur le Manifeste écosocialiste que la IVe discutera et adoptera à son congrès de février 2025. 

    À midi, pause autour d’un repas partagé où chaque camarade apporte un mets de sa région. L’après-midi reprend avec les ateliers sur notre intervention sur les lieux de travail et dans la jeunesse. Pensé comme une rencontre nationale publique privée en format réduit, ce bout d’après-midi ne sera pas réduit en intensité ! Jugez plutôt : quelle riposte face aux licenciements et aux attaques sur la fonction publique ? Question brûlante dans la séquence actuelle ! Quelles réponses à la crise et pour les emplois ? Quelle action des travailleurEs et usagerEs face à la crise écologique ? Comment porter le rapprochement CGT/FSU/Solidaires dans nos ­syndicats ?

    Bilan des mobilisations sur les licenciements

    Dans la séquence d’affrontement importante qui s’est ouverte, entre plans de licenciement dans le privé et attaques des services publics, la RNC sera également l’occasion de discuter du bilan du 5 décembre et de ses suites, de mobiliser les comités et les secteurs d’intervention pour construire le touTEs ensemble qui permettra de relancer un cycle de combat social contre le gouvernement et les patrons et de gagner sur nos revendications : interdiction des licenciements, défense de la protection sociale et des services publics, reconversion de secteurs industriels, réduction du temps de travail, etc.

    On terminera la journée en s’interrogeant sur comment construire une organisation militante et inclusive, implantée dans tous les secteurs de notre classe et qui intervienne sur les lieux de travail, dans les quartiers populaires et la jeunesse. Pas moins !

    Repos bien mérité lors d’une soirée découverte de Rotographie, notre nouveau local. Évidemment on devrait y parler souscription...

    C’est avec une discussion sur notre antiracisme que la RNC se clôturera dimanche. Des questions comme « Quelles interventions antiracistes pouvons-nous développer ? » ou « Quelle articulation entre oppressions et lutte de classe ? » seront au menu.

    Sur la route vers le congrès, cette RNC est un moment pour aller vers la réactualisation du projet du NPA d’un courant marxiste-­révolutionnaire qui puisse être un outil pour agir sur les dynamiques de regroupement des anticapitalistes. Pour renforcer le NPA afin de pouvoir davantage le tourner vers l’extérieur et les discussions avec d’autres organisations.

    William Daunora

  • Accélération du démantèlement de la SNCF...

    Au premier janvier 2025, les cheminotEs de fret SNCF (le transport de marchandises) basculeront dans deux sociétés de droit privé : 4 500 à Hexafret et 500 à Technis (entretien des locomotives). Le tout sera chapoté par Rail Logistique Europe avec possibilité d’ouverture du capital. Au passage, ce sont 500 emplois qui disparaissent…

    Lire la suite

  • Moyen-Orient, marche silencieuse, à Nice...

    À l'occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien (instituée par l'ONU en 1977), une marche silencieuse est organisée, en mémoire de toutes les victimes civiles.
    Nice, samedi 30 novembre, 16 h 00, place Garibaldi.
    La solidarité avec le peuple palestinien exige un cessez-le-feu immédiat et l’accès immédiat et sans restriction de l’aide humanitaire, pour répondre aux besoins les plus élémentaires de la population palestinienne.
    Cette journée en 2024 a un parfum de l’explosif de plus d'un an de bombardements, de la poussière de treize mois de destruction, du sang des blessures, du linceul de plus de 44 000 morts et les traces de désespoir sur les chemins d’un million et demi de déplacés palestiniens suite aux opérations militaires israéliennes depuis le 7 octobre 2023.