La reprise de la pandémie à grande échelle, largement anticipée par les chercheurs, les médecins et les institutions sanitaires depuis le printemps dernier, a complètement pris au dépourvu les pouvoirs publics – et privés.
En Italie, cela s’est traduit par une longue série de balbutiements institutionnels finalement suivis de quelques mesures totalement insuffisantes – ou fondamentalement inutiles, comme le couvre-feu – pour affronter efficacement la propagation du virus.
Ces derniers jours, on en est venu à créer des « zones rouges » – avec quarantaine et fermetures obligatoires – dans une partie importante du Nord industriel (Lombardie et Piémont) et la Calabre.
Actualités internationales... - Page 70
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Mobilisations en Italie : « Nous sommes le peuple » ?
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Le dernier combat de Trump...
Malgré les défis juridiques lancés par Trump, la victoire de Joe Biden met fin à une sordide élection présidentielle aux États-Unis.
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Biden l’emporte mais les divisions demeurent et le trumpisme reste fort !
Lorsque CNN a annoncé que Joseph Biden était élu un beau samedi 7 novembre à Brooklyn à New York, où je vis, les gens ont inondé les rues, sautant de joie, criant, applaudissant, frappant des casseroles et des poêles.
En quelques heures, il y avait des milliers de personnes exprimant leur joie dans Prospect Park. -
Journée mondiale : Un monde sans mur...
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Aux origines de la pandémie du Covid-19 : crise sanitaire, crise écologique...
Les pandémies ont toujours existé. Elles ne sont donc pas nées avec le capitalisme.
On sait qu’elles entretiennent un lien étroit avec la dégradation de l’environnement (lien épidémies écologie, Sonia Shah1): toutes les maladies comme le Sida, le zika, la peste porcine, la grippe aviaire, le chikungunya, le SRAS-1 (syndrome respiratoire aigu sévère) en 2002 puis maintenant le SRAS-COV2 ont pour particularité de naître dans des environnements naturels détraqués, agressés, ou dans des élevages industriels.
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Mobilisations de la jeunesse et mobilisations antifascistes en Grèce...
7 octobre : jugement des nazis d’Aube dorée
Mercredi 7 octobre est déjà une date historique en Grèce : demain sera rendu le jugement à l’issue des longues années du procès du groupe d’assassins nazis Chryssi Avgi (Aube dorée). L’enjeu est considérable : la condamnation des 68 inculpée-e-s serait un frein aux agressions racistes et fascistes que continuent de commettre les petites frappes encore membres du groupe ou en tout cas restant persuadés qu’ils peuvent agir quasiment en toute impunité. On le constate par exemple sur l’ile de Lesbos, où les nazis ont réussi à monter des petits groupes visant à terroriser les réfugié-e-s et les militant-e-s solidaires sans que la police n’intervienne. Une condamnation du groupe comme groupe criminel serait donc une phase importante pour freiner le terrorisme d’extrême droite mais aussi pour faire peser dans la situation politique les liens anciens et actuels entre droite et fascistes en Grèce. Rien n’est donc sûr pour le jugement de demain, surtout si on se rappelle que la procureure a osé cet automne indiquer que seul le tueur du rappeur antifasciste Pavlos Fyssas était un criminel, les autres, notamment toute la clique de la direction nazie, devant être innocentés !
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Kanaky vers l’indépendance...
Nous relayons le communiqué du Collectif Solidarité Kanaky, dont le NPA est membre.
À l’occasion du deuxième référendum organisé le 4 octobre 2020, le peuple Kanak a, une nouvelle fois, très largement confirmé sa volonté de mettre fin à la colonisation française et d’accéder à l’indépendance. Le résultat est amplifié en ce sens par rapport au résultat du premier referendum du 4 novembre 2018.
Les résultats, là où le peuple kanak vit majoritairement sont éloquents : 84,3% de « oui à l’indépendance » dans la province des Îles et 77,8% dans celle du Nord (29,1%, dans la troisième province, celle du Sud).
Résultat global : 46,6% pour l’accès à l’indépendance (43,6% en 2018). Il intègre le vote de milliers de personnes directement issues de la politique de peuplement de la colonie appliquée durant des années par l’Etat français, et ignore les nombreuses et nombreux Kanak qui, une fois de plus, n’ont pu voter.
Les organisations membres du Collectif Solidarité Kanaky sont en France, dans l’Etat colonial, pas en Kanaky. Nous n’entendons nullement agir ou décider à la place des femmes et des hommes de Kanaky. Cela revient au peuple Kanak !
Prolongeant notre engagement anticolonialiste, qui est celui d’une partie du mouvement syndical, associatif et politique français, notre rôle est d’informer sur la réalité coloniale, d’être solidaires contre la répression, de soutenir celles et ceux qui luttent pour leur indépendance. Le droit à l’autodétermination du peuple Kanak est inaliénable.
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Solidarité avec le HDP en Turquie !
Vendredi 25 septembre, une nouvelle vague d'arrestations a frappé le HDP (Parti démocratique des peuples), 82 personnes ont été arrêtées, parmi lesquelles des maires, des anciens députés et des militantEs. AccuséEs d'avoir participé en octobre 2014 à des manifestations de soutien à la résistance de Kobané, alors assiégée par les djihadistes de l’État islamique, certainEs avaient déjà été arrêtés, jugés et acquittés pour les même faits, et les demandes d'enquête parlementaire pour établir la vérité sur ces manifestations qui avaient fait 43 morts, principalement des membres du HDP, ont toutes été rejetées par le gouvernement AKP-MHP. Aucun policier n'a jamais été mis en cause dans ces massacres.
Depuis 2014, la répression contre le HDP est permanente, les dirigeantEs du parti sont emprisonnés, les maires et co-maires du Sud-est de la Turquie destitués et remplacés par des administrateurs AKP (le parti d'Erdogan) au mépris de l'expression démocratique des habitantEs.
La complicité du gouvernement français dans cette répression est évidente : il vient de livrer à la police turque un militant réfugié en France, Mehmet Yalçin.
Le président turc Erdogan accélère son aventurisme sur le plan international, occupant deux provinces syriennes, Afrin et la région de Tall Abyad et Sérékanyé, envoyant les brigades djihadistes à sa solde intervenir en Libye ou en Azerbaidjan, et ses bateaux de guerre en Méditerranée pour s'approprier les ressources gazières qui y ont été récemment découvertes, s’inscrivant dans la partition impérialiste des grandes puissances (dont la France) en Syrie et en Méditerranée, qui ne se soucient guère de l’avenir des peuples de la région.
Le gouvernement AKP-MHP joue de son chantage sur la question des réfugiéEs et de son appartenance à l'OTAN pour établir un rapport de forces au niveau international mais aussi pour avoir les mains libres pour exercer une répression féroce contre ses opposants.
Soutien au HDP !
Libération de touTEs les prisonnierEs politiques !
Fin de la collaboration avec le gouvernement AKP-MHP ! -
Solidarité avec le mouvement de protestation au Mali...
Le NPA condamne vigoureusement la répression qui s’est abattue sur le mouvement de protestation au Mali les 12 et 13 juillet derniers et qui a été dénoncée par les malienEs de Paris qui ont manifesté samedi 18 juillet. Si les autorités ont reconnu trois morts, les médias d’opposition évoquent au moins dix-sept et jusqu’à une vingtaine de personnes tuées, et Amnesty International en évoque « au moins onze » tout en exigeant une « enquête indépendante ». Une telle enquête devrait se pencher, entre autres, sur le rôle de l’unité d’élite Forsat (« Force spéciale anti-terroriste »), qui a bénéficié de formateurs étrangers dont l’armée française, et qui a été utilisée contre les manifestantEs.
Le mouvement de protestation de masse au Mali monte depuis plusieurs mois. Le déclencheur a été la contestation des résultats officiels des élections législatives tenues les 29 mars et 19 avril 2020. En plein milieu de la pandémie due au coronavirus et des mesures de confinement, les autorités avaient exhorté les MalienEs à aller voter, ce que seul eune minorité a fait. Au second tour, un collectif d’observation de la société civile a évalué le taux de participation à un peu plus de 23 %. Le changement abrupt des résultats officiels dans la nuit du 19 avril a mis le feu aux poudres, lorsque soudainement le parti au pouvoir (RPM, Rassemblement du peuple malien) a été crédité d’une dizaine de sièges de députéEs de plus que les premiers pronostics ne le prédisaient.
Néanmoins, c’est le mal-vivre de la majorité de la population qui constitue le fond de la contestation. Régulièrement, des manifestantEs évoquent l’absence d’emplois (en dehors du « secteur informel »), le sous-financement catastrophique de l’éducation et de la santé, le mal-logement, comme véritables causes de leur mécontentement. Suite à une première série de manifestations, des émeutes avaient éclaté dans plusieurs quartiers de la capitale Bamako le 6 mai, et un homme a été tué lors d’une manifestation à Kayes le 11 mai. C’est à partir du 5 juin que des manifestations régulières, massives et structurées se sont déroulées, essentiellement les vendredis, à Bamako et dans d’autres villes. Pour cette raison, l’alliance de forces politiques, sociales et religieuses hétérogènes qui se sont liguées contre le pouvoir et ses pratiques a pris le nom de « Mouvement du 5 juin – Rassemblement des forces patriotiques » (M5-PFP).
La communauté internationale mise sur une négociation avec l’imam Mahmoud Dicko, un des leaders influents de la mobilisation dont le rôle récent consistait surtout à appeler au calme et contre les débordements. Des représentantEs de l’Union africaine, la CEDEAO et de la mission des Nations Unies au Mali (la MINUSMA) l’ont ainsi rencontré le 8 juin dernier. Le mouvement de protestation constitue cependant un large arc de forces, du militant anti-corruption et professeur de littérature Clément Dembélé – dont la « disparition forcée » pendant quinze jours en mai 2020 constituait aussi un motif de contestation – au parti historiquement d’inspiration marxiste-léniniste SADI (Solidarité africaine pour le développement et l’indépendance) en passant par une partie des dirigeants religieux.
La répression doit être stoppée immédiatement. À ce stade, l’unité du mouvement et la satisfaction des revendications légitimes de la population sont essentiels. En France, il s’agit d’exiger que les autorités françaises cessent de protéger le gouvernement du président « IBK » (Ibrahim Boubacar Keïta) accusé de corruption par de multiples sources, cessent de privilégier les forces et opérations militaires tout en imposant des plans néolibéraux qui détruisent les infrastructures du Mali. Le NPA soutiendra les mobilisations populaires et la solidarité en France avec le peuple malien.
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Venezuela : stop à la criminalisation du droit à la critique !
Ces dernières semaines, nos camarades vénézuéliens ont lancé deux campagnes sur Twitter pour populariser le hashtag #LibérezLesTravailleursPrisonniers (#LiberenALosTrabajadoresPresos), pour la libération de Rodney Álvarez, Rubén González, Alfredo Chirinos, Aryenis Torrealba, Marcos Sabariego et Bartolo Guerra.
Tous sont travailleurs ou dirigeants syndicaux, dans le secteur pétrolier ou sidérurgique et tous sont actuellement détenus pour leurs activités revendicatives, parce qu'ils ont dénoncé la corruption ou pour des raisons arbitraires.
Nous avons appris dimanche l’arrestation de Nicmer Evans, politologue, et de son avocat, pour un simple tweet où il critique un député de la majorité et sous le prétexte d’ « incitation à la haine ».
Nous ne partageons pas les idées de Nicmer Evans, mais le NPA condamne cette évolution autoritaire du gouvernement Maduro et appelle à la libération de tout.e.s les prisonnier.e.s qui sont incarcéré.e.s pour avoir critiqué son gouvernement.
Le peuple vénézuélien peut compter sur notre soutien total soutien face aux sanctions criminelles des États-Unis qui l’étouffent un peu plus chaque jour.
Mais la meilleure manière de les combattre restera toujours l’auto-organisation de la population et non pas ces méthodes arbitraires qui ne servent que les seuls intérêts des proches de Maduro.