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Actualités internationales... - Page 70

  • L’UE s’apprête à mettre à la poubelle plus de doses de vaccins covid-19 qu’elle n’en a donné à l’Afrique !

    Une nouvelle analyse publiée mercredi par l’Alliance populaire pour les vaccins1 montre que, d’ici à la fin février, l’Union européenne (UE) devra détruire près de deux fois plus de doses de vaccin contre le coronavirus qu’elle n’en a donné à l’Afrique depuis le début de l’année.

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  • Ukraine : surenchères guerrières sur le dos des peuples...

    La surenchère de déclarations, voire dinterventions guerrières autour de lUkraine a de quoi alarmer. Après une baisse des tensions en trompe-loeil, une nouvelle étape a été franchie le 21 février avec les déclarations de Poutine, même si les pourparlers sont — à l’heure où nous écrivons — maintenus. Un dialogue dont Macron voulait se faire le champion afin de booster sa campagne de non-candidat. Mais apparemment ses gesticulations nont pas été productives…

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  • La « sécurité sociale de l’alimentation » : un système universel pour sortir de l’agriculture productiviste...

    «La nourriture nous constitue, c’est pour cela qu’elle est si importante. Chargés de culture, de symboles, de valeurs matérielles et immatérielles, les aliments jouent un rôle social et politique, autant pour celles et ceux qui les produisent que pour celles et ceux qui les mangent. » (Bénédicte Bonzi, docteure en anthropologie sociale)

    La crise sanitaire a remis sur le devant de la scène les files d’attentes devant les distributions d’aide alimentaire. Pour la première fois depuis plusieurs années, en 2021, la consommation de produits alimentaires bio en France recule, compromettant l’objectif pourtant insuffisant du ministère de l’Agriculture d’atteindre 18 % de surfaces agricoles en bio en 2027. Cela reste une consommation marginale.

    Cela doit nous questionner sur l’alimentation : qui produit la nourriture ? comment et pourquoi ?

    La proposition d’une sécurité sociale de l’alimentation, présentée dans ce dossier, est une réponse possible : socialiser l’alimentation pour la sortir des logiques capitalistes, aller vers une démarchandisation de l’alimentation, en s’appuyant sur le modèle de la sécurité sociale. La mise en place d’une telle organisation de la production alimentaire, à une échelle collective et macro-économique, ne peut naître que d’un rapport de force élevé. Dans le même temps, l’existence de ce projet, avec ses nombreux points à mettre en débat, peut donner confiance et nourrir les luttes à mener. C’est, dans tous les cas, un chantier enthousiasmant, dans lequel les anticapitalistes doivent prendre leur place.

    Dossier réalisé par la commission nationale écologie du NPA

  • Contre Poutine, Biden et Macron, solidarité avec le peuple ukrainien...

    La situation tendue autour de l’Ukraine est le reflet des rapports de forces entretenus par les grandes puissances sur le dos des peuples. Voulant restaurer l’influence de la Russie dans la région, Poutine laisse planer la menace d’envahir l’Ukraine, massant 100 000 militaires russes à la frontière. De son côté, le président étatsunien Biden, à la tête de l’OTAN, a choisi d’encourager les États membres de cette coalition à fournir à l’Ukraine armes et conseils. Dans ce contexte, Macron prétend se poser en champion de la paix en Ukraine alors que, comme les États-Unis et la Russie, la France fait bien partie des puissances qui défendent leurs intérêts économiques et militaires.

    La Russie à la manœuvre

    Dans les faits, une guerre larvée n’a jamais cessé dans cette région depuis l’effondrement de l’URSS. Ainsi un conflit ensanglante toujours le Donbass ukrainien. En même temps que la Russie annexait la Crimée au printemps 2014, elle encourageait la sécession des républiques séparatistes de Donetsk et Louhansk dans le Donbass, où s’affrontent militaires ukrainiens, séparatistes et paramilitaires russes.

    Plus au sud, au niveau du détroit de Kertch, Poutine a fait construire un pont de 18 km reliant la Crimée à la Russie, essentiellement pour contrôler l’entrée de la mer d’Azov, une voie de transit maritime d’importance pour l’approvisionnement de l’Ukraine.

    Une guerre pour les profits du gaz et de l’armement

    Un des enjeux centraux dans ce conflit est de contrôler la production mais aussi d’organiser la circulation du gaz russe. Car 40 % du gaz importé dans l’Union européenne vient de Russie. Autriche et Slovaquie en sont dépendantes à 100 %, l’Allemagne à 50 %, la France à 20 %... De leur côté, les USA aimeraient prendre la main sur certains de ces marchés pour y vendre leur gaz de schiste.

    L’autre enjeu reste la production et le commerce des armes. Ainsi, la Russie veut gonfler son appareil militaire mais les USA — dont les dépenses militaires sont dix fois supérieures — et la France sont sur les rangs, par exemple pour empocher les dividendes des milliards d’euros de modernisation de l’armée roumaine. Les USA veulent déployer toujours plus de missiles et augmentent leurs effectifs militaires sur le terrain : 10 000 soldats US devraient s’installer dans les années à venir sur une ancienne base du temps de l’URSS...

    Refusons l’escalade militaire des impérialismes

    La Russie, les États-Unis et l’Union européenne cherchent à faire de la région une sphère d’influence exclusive. Ainsi, en 2014, l’Union européenne a proposé à l’Ukraine un partenariat (avec au menu prêts, privatisations, suppression de droits sociaux...). De son côté, la Russie a proposé d’annuler sa dette et des tarifs avantageux sur le gaz. Mais Union européenne comme Russie exigeaient un accord exclusif, ce qui n’a aucun sens pour l’Ukraine, dont les rapports commerciaux sont également répartis entre Union européenne, Russie et reste du monde. Et loin d’être un juge de paix, Macron veut défendre les intérêts de l’Union européenne, dont ceux de la France.

    Les surenchères militaires qui accompagnent aujourd’hui les rapports de forces entre grandes puissances sont lourdes de dangers pour les peuples de la région. Elles sont aussi un incubateur de fascistes de tout poil. Nous refusons de soutenir toute intervention militaire et revendiquons le retrait des troupes russes de la région frontalière avec l’Ukraine, le départ de toutes les troupes étrangères de la zone, le démantèlement de l’OTAN, l’annulation des dettes pesant sur l’Ukraine et le respect du droit à l’autodétermination de toutes les parties du peuple ukrainien.

  • Ukraine : pour la paix et la désescalade...

    L'escalade actuelle sans précédent autour de l'Ukraine est le point culminant d'une « nouvelle guerre froide » qui se développe entre la Russie et « l'Occident collectif » (représenté par les États-Unis, l'OTAN et les dirigeants de l'UE) depuis 2014. L'objectif – que la Russie de Poutine a invariablement déclaré dans cette confrontation – est de créer une nouvelle architecture mondiale dans laquelle il n'y aura pas un seul souverain (les États-Unis), mais de nombreux souverains, chacun se voyant attribuer certaines « sphères d'intérêt ».

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  • Migrer pour vivre, pas pour mourir...

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    Pourquoi le 6 février ? Le 6 février 2014, la police espagnole des frontières tuait au moins 15 personnes qui tentaient de traverser la frontière vers l’enclave espagnole de Ceuta. Aucune justice n’a encore été rendue aux victimes et à leurs familles. Face à des victimes sans justice, des tombes sans nom, des frontières sans droits, le 6 février est devenu la journée mondiale de lutte contre le régime de mort aux frontières. Et, pour exiger la vérité, la justice et la réparation pour les victimes de la migration et leurs familles, des commemor’actions ont lieu ce même jour de par le monde, pour dénoncer la violence mortelle des régimes frontaliers du monde et pour commémorer les personnes décédées, dispersées et/ou victimes de disparitions forcées en mer Méditerranée, au Sahara, le long de la route balkanique, à la Frontière Sud mexicaine, dans le désert d’Arizona et partout dans le monde.

    Une frontière meurtrière toute proche de nous : Le contrôle des frontières intérieures et extérieures rend de plus en plus dangereuses les routes migratoires. Au moins 30 personnes sont décédées à la frontière franco-italienne depuis 2015. Le contrôle de la frontière a contribué à l’emprunt de voies de plus en plus dangereuses par les personnes en migration et à multiplier les accidents mortels (électrocution, chutes mortelles, hypothermie.…).

    À l’heure où ce communiqué est en train d’être écrit, nous apprenons la mort, aujourd’hui 1er février, d’un homme électrocuté entre Vintimille et la frontière. Il y a moins de 3 mois, le 6 novembre, le corps d’un autre homme était, quant à lui, retrouvé en état de décomposition avancée sous le pont Saint Louis, suite à une chute mortelle faite en tentant de traverser le Pas de la Mort…et combien d’autres drames demeurés invisibles?

    *** Commemor-action à Menton***

    À l’appel d’un ensemble de citoyen.nes, de collectifs, d’organisations et d’associations (dont la Ligue des Droits de l’Homme, Amnesty international, le MRAP 06 ou encore la Cimade), un rassemblement en hommage aux mort.es des frontières aura lieu ce dimanche 6 février à 17h30, à la gare de Menton Garavan pour ensuite marcher en direction du poste frontière de Saint Ludovic et commémorer les mort.es de la frontière franco italienne.
    Apportez des bougies ; elles seront allumées en leur souvenir ; des textes seront lus en leur hommage.

  • Amnesty International : « Les Palestiniens sont victimes d’un apartheid »...

    Le 1er février, Amnesty International mettait en ligne un rapport consacré aux politiques de l’État d’Israël contre les PalestinienEs1. Le verdict est sans appel : « Les Palestiniens sont victimes d’un apartheid ». Nous publions un extrait de la présentation de ce rapport.

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  • Soutien aux camarades du PST...

    Le pouvoir algérien vient d’ordonner la suspension des activités du Parti socialiste des travailleurs (PST), ainsi que la fermeture de ses locaux. Ses membres sont désormais en danger d’arrestation dans une Algérie où des militantEs, des journalistes et des manifestantEs sont régulièrement emprisonnés.
    Le PST agit depuis plus de 30 ans pour la défense des droits des classes populaires, des travailleurEs, des femmes, de la jeunesse. Il dénonce avec acharnement l’impérialisme, notamment l’impérialisme français en Algérie et conteste le pouvoir, ce qui l’a notamment mené à être une des forces les plus constantes dans la construction du Hirak qui a mené à la destitution de Bouteflika et, depuis, à continuer à construire la mobilisation populaire et les mobilisations ouvrières dans une perspective anticapitaliste.
    Le NPA et son candidat Philippe Poutou condamnent la répression contre le PST, nouvelle atteinte au multipartisme et aux libertés démocratiques en Algérie, quelques jours après la condamnation à deux ans de prison de Fethi Ghares, coordinateur du Mouvement démocratique et social (MDS). Nous appelons toutes les organisations du mouvement ouvrier à s’opposer à l’étouffement des libertés démocratiques en Algérie, et à refuser toute répression par le régime en place contre les militantEs qui le contestent et construisent les mobilisations.

  • Libérez Eli Domota, stop à la répression !

    Élie Domota, porte-parole du LKP (Liyannaj Kont Pwofitasyon) et ancien secrétaire général de l'UGTG (Union générale des travailleurs de Guadeloupe), a été agressé et arrêté par la gendarmerie lors d’une manifestation à Petit-Pérou contre l’obligation vaccinale et le pass sanitaire. Une manifestation qui a été attaquée par les forces de répression, en jetant des grenades lacrymogènes sur le cortège.
     
    Le NPA exige la libération d’Élie Domota et l’arrêt de la répression contre la population mobilisée en Guadeloupe et en Martinique. La France doit arrêter sa politique coloniale, respecter le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, retirer le pass sanitaire/vaccinal et l'obligation vaccinale.
    C’est en donnant des moyens au secteur de la santé, en réquisitionnant les laboratoires pharmaceutiques et en levant les brevets (ce qui permettrait d'organiser massivement la production de vaccins sans profits privés et ainsi vacciner l'ensemble de la population mondiale, y compris dans les pays les plus pauvres), ainsi qu'en retirant les forces de répression, que l’on pourra créer les conditions nécessaires à une véritable lutte contre cette épidémie.